La cathédrale de Rouen ?

Ca c'est la cathédrale de Rouen. Ca aussi c'est la cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. La cathédrale de Rouen. Et aussi la cathédrale de Rouen. Comme quoi...

Gros changement de vie

Ma maladie prend le dessus, et la direction me propose une année de césure : je ferai donc ma deuxième année l’année prochaine. Je crois que le travail de guérir devient, en effet, un travail à plein temps.

Je vais me mettre au vert quelque temps.
Je vais devoir annuler quelques propositions alléchantes de seuls-en-scène, et mettre en pause plusieurs de mes projets “en attente”. (Il faudra d’ailleurs que je crée un nouveau tag pour cela sur working.)

Évidemment, je ne m’ennuie pas. Je dors beaucoup, mais j’écris et je dessine énormément aussi. J’aimerais peut-être — si j’en suis capable — reprendre l’aïkibudo, le badminton, ou encore prendre des cours de musique. Je ne sais pas encore.

Je pense à deux projets d’écriture : Feu ma cousine et une retranscription numérique de mes divers journaux de 2024/25 (personnel, travail, dessins). Peut-être une version pour mes archives personnelles et une autre à publier... je ne sais pas.

Je vais aussi continuer à tenter les concours nationaux.
J’espère bientôt être en état de retourner dans ma ville chérie, revoir les ami·es, savoir où en est le 36 mars, peut-être assister en auditrice libre aux cours de Marion Aubert ou à certains de mes CM préférés à la fac, jouer à l’Alphanef et boire un verre au Madrediosa.

Cette solution temporaire — ce retrait de ma vie active — est certes douloureuse, mais je crois qu’elle est sage, compte tenu de ma situation, de ce que cela implique pour moi-même et pour les personnes auxquelles je tiens. Je ne souhaite pas vraiment que quiconque me voie dans ce qui me semble être la pire période de ma maladie.

Ce journal étant un journal public de travail, je ne compte pourtant pas y renoncer. (Malheureusement ?) Je n’arrête pas d’être artiste, et je reste toujours aux aguets pour nourrir et affiner ma curiosité artistique.
Et puis, comme je le disais : guérir est désormais mon nouveau travail.

J’aime ce site, cet entre-deux entre le personnel et le professionnel.

Satisfaction/100

Ecrire et respirer

Cours de dramaturgie passionnant avec Marion Aubert.
On lit d’abord Les Gaulois, une de ses pièces en cours d’écriture, pour Olivier Martin-Salvan et Thomas Blanchard.
Elle nous lit ensuite un monologue de son adaptation de Peer Gynt pour nous donner le ton. Elle est dingue quand elle lit, dans le bon sens du terme.
On fait ensuite un exercice d’écriture. Je suis assez fière du résultat, mais j’ai été trop transparente pour pouvoir le mettre en ligne.
Anthony gère la répète du 36 mars pour que je puisse avoir un peu de repos.

Satisfaction/100

Entre deux répétitions

Aujourdhui réveil précipité, j’arrive tout de même une demi-heure en avance au conservatoire.
Aujourd’hui cours de chant individuel, je vais chanter Ces gens-là de Jacques Brel ou Lollipop de Mika.
Ensuite, pause midi, je compte avancer sur le dossier du TNS, j’ai quelque chose d’assez concret pour la question « Écrivez votre biographie en une demi-page » et aujourd’hui je me colle à « Trois dates importantes dans votre vie ». La dernière question est « Deux spectacles qui vous ont marqué et pourquoi ».
Peut-être que je publierai les réponses à ces questions sur le site.
Ensuite, on continue la création pour enfants. Nous avons fait la distribution lundi en autonomie, je m’en suis très bien sortie.
Ensuite, répète du 36 mars, filage tableaux 1, 2 et 3.
Je sens que je vais m’écrouler ce soir.
Les cours de chant étaient un peu difficiles pour moi l’année dernière, et cette année ce n’est que du plaisir. D’ailleurs, je crois avoir compris un truc en chant aujourd’hui que j’avais en travail depuis un bout de temps.
Ce midi, j’ai eu envie de rentrer chez moi, un peu sans raison, je me sentais surstimulée, un peu pour rien. Puis Jacques m’a accompagnée au piano sur Le monde est stone de Starmania, j’ai pris beaucoup de plaisir et ça m’a fait du bien.
La création du spectacle pour enfants se passe bien, je sens toujours la maladie, que je porterai sûrement à vie.
J’attends le début de la répétition du 36 mars et je bouillonne un peu à l’intérieur, car beaucoup d’acteurs sont en retard et certains ne donnent pas de nouvelles, et il faut que je puise dans mon énergie pour rester patiente, professionnelle et bienveillante pendant les heures qui vont suivre.
Les acteurs sont tous arrivés, tout va bien. J’ai offert des cafés à mes acteurs pour qu’ils ne s’impatientent pas, et pour pouvoir aller m’acheter un Coca (sans cette dose d’aspartame, je pense que j’aurais cédé à la folie). La répète s’annonce super.
Il faudrait que j’écrive un peu ce que j’aime dans la vie, une petite liste, ça fait plaisir. J’aime l’odeur du café, et le café. J’aime les fous rires avec les gens de ma classe. J’aime entendre la pluie quand je vais me coucher.

Satisfaction/100

Comme un lundi

Le programme du jour est le suivant :
Petit travail en autonomie de 9h30 à 10h30 sur le dossier du TNS.
Ensuite, répétition en tête-à-tête avec l’acteur qui joue Dieu dans Le 36 mars.
Pause déjeuner (je dois en profiter pour faire lire mes potentielles scènes de concours à mes partenaires possibles).
Puis, création du spectacle pour enfants que nous allons prochainement jouer dans les écoles.
L’auteur de cette pièce jeunesse est un jeune dramaturge, Nicolas Girard Michelloti, que nous avons rencontré lors d’un voyage scolaire à la Chartreuse, au Centre National des Écritures Contemporaines. La pièce est courte et écrite pour un petit nombre d’acteurs ; je ne sais pas encore si nous serons tous sur le plateau.
Je n’ai rien de prévu en particulier pour ce soir, pour l’instant.

Satisfaction/100

j'hésite entre pluiseurs photos, je pense prendre la première

Congé dominical

Je réalise que mes études supérieures consistent en des cours de voix, de maintien et de diction — des sujets que j’aurais dû maîtriser entre mes 3 et 6 ans, et qui pourtant me posent encore parfois des difficultés.
J'ai regardé les 2 saisons de Fleabag, vraiment très belle découverte !

Satisfaction/100

En quête du combo parfait (au plateau, et aussi dans Baldur’s Gate)

Aujourd’hui, travail à la maison : je relis mes scènes coup de cœur pour les concours de cette année, en essayant d’assembler des « combos » cohérents afin de pouvoir montrer plusieurs couleurs de jeu et de travail différentes.
Je réfléchis aussi à ma proposition pour le TNS, que je souhaite un peu à part du travail de scènes de concours habituel. J’avais une chouette idée, que j’ai approfondie aujourd’hui : un travail à partir de Être clown en 99 leçons de Fabrice Hadjadj. Mais le chemin que j’emprunte me laisse penser qu’il pourrait finalement me mener vers mon parcours libre pour l’ENSAD plutôt que vers ma proposition pour le TNS. Je vais aussi commencer le dossier d’inscription pour le TNS.
J’aimerais bien réaliser un mix également ; pas forcément quelque chose de très dansant, mais rempli de chansons que j’aime.
Et puis, j’aimerais aussi jouer à Baldur’s Gate 3 et à Sherlock: The Devil’s Daughter.
J'ai mangé une raclette pour le goûter, parce que pourquoi pas.
Je suis toujours malade mais je suis de bonne humeur et je suis contente de ne pas courrir entre les médecins et les répétitions aujourd'hui. J'ai du mal à imaginer que ma maladie prenne le dessus sur ma pratique, et pourtant ça me rassurait peut être de penser à ce que je ferai si je n'étais plus apte à faire du théâtre. Honnêtement une vie où le théâtre n'est pas au centre me semble être une belle vie, mais ça ne ressemble pas à ma vie.

Satisfaction/100

Petite énergie mais beau travail

Aujourd’hui, rencontre avec le directeur de Jean Vilar : préparation aux concours et répétition du 36 mars. Je me sens fébrile, mais je fais aller.
Ensuite, première et très utile séance de préparation aux concours avec Dag Jeanneret.
Puis, courte et intense répétition avec toute l’équipe du 36 mars pour le troisième tableau. Enfin, très belle et prometteuse répétition de la scène entre May et Grégoire.
Cependant, pour Le 36 mars, je suis encore à la recherche de nouvelles propositions fortes de mise en scène : j’ai l’impression que nous ne faisons que traverser la pièce en « créant » trop peu à mon goût. Plus précisément, je trouve notre travail encore trop timide.

Satisfaction/100

Une chambre à soi numérique

Hier soir, j’ai joué à Baldur’s Gate, c’était très chouette. J’y ai même passé tout l’après-midi : c’était une bonne journée. Judikaël m’a envoyé quelques photos de la répète d'hier. Je lis l’exemplaire de SHE Lily que Judikaël m’a offert, avec une super dédicace, et j’en suis contente. Je continue de regarder Sherlock et j’étudie un peu la politique économique. Je me sens plutôt rétablie de ma maladie, et prête à retourner en répétition.
Il y a quelque temps, un proche ami m’a dit que je n’avais pas le niveau pour entrer à l’ENS. Vexée, j’ai envisagé de faire une prépa littéraire à la sortie du conservatoire. Pas même en considérant le concours de l’ENS comme une fin en soi, mais simplement pour le plaisir intellectuel ; pourquoi pas. Je ne sais pas encore si j’aurai les ressources économiques pour m’attarder longtemps dans les études supérieures, mais pour l’instant j’aime ça.
Ce site est un peu comme une chambre à soi. Il remplace l’usage que je pouvais avoir des réseaux mainstream (Instagram, Twitter), mais il est évidemment unilatéral. Tant mieux. Cette espèce de boucle de validation, de voyeurisme et de comparaison avec les autres me dégoûte. Ce n’est pas le rapport que je veux avoir au “partage”. Je ne veux pas savoir si mes pairs “aiment” ce que je fais. Je le fais pour moi-même. Je n’ai pas besoin de “commentaires”. Les retours viennent d’eux-mêmes, ou bien je peux simplement les demander. Je n’ai pas besoin de savoir que je suis “vue”.
J’ai envie d’améliorer la visualisation des photos de mon site sur PC.

Satisfaction/100

KO mais show must go on

Je n’ai pas pu aller en cours ni hier, ni aujourd’hui. Bravo la rentrée ! Je n’ai fait qu’un seul jour de cours cette semaine ! J’ai bien appris qu’une absence en répète ne pouvait se justifier que par « être sur son lit de mort »… eh bien, j’étais bien KO. Une fièvre intense suivie d’une hypersomnie assez épatante : je me réveillais à 20h alors que j’avais pourtant fait une bonne nuit de sommeil. C’est tout à fait déboussolant. Je vais enchaîner quelques rendez-vous pour savoir la cause du problème.
Je me suis quand même traînée à la répétition du 36 mars. La position de metteuse en scène / porteuse de projet m’a peut-être aidée à tirer ma carcasse hors du lit. Et aussi peut-être le fait qu’un des acteurs, sachant que j’étais malade, est venu littéralement me sortir de mon lit. C’est étrange, parce que je m’impose à moi-même des choses que je ne veux absolument pas pour mes propres acteurs : venir alors qu’on est malade, rester à jeun pour travailler plus, préparer trop tard le soir…
À part ça, la répétition a été super ! Nous avons accueilli notre nouvel acteur pour Louan, qui a été absolument brillant pour sa première répète. Vraiment, je suis ravie. On est plutôt dans les temps en termes de planning : on n’est plus en avance, mais bien dans le rythme. Même si je crois que Judikaël a souvent des coups de flip.
Pour la première présentation devant les ami·es, sur invitation, il est possible que certain·es aient encore le texte en main : cela dépendra de leur vitesse d’apprentissage, surtout qu’au fil des répètes nous avons fait des coupes, de l’écriture de plateau et de la réécriture. Mais à partir d’aujourd’hui, je pense que nous sommes sur une forme presque finale du texte : la version 3.
Nous avons une petite galère d’emploi du temps pour la maquette devant les pros, mais rien de grave : on trouvera une solution. De toute façon, on n’a pas encore fini de nourrir la base de données pour l’emailing, et nous n’avons envoyé aucune invitation. Rien n’est figé dans le marbre. Avec Anthony, on a très bien avancé sur le budget prévisionnel : ça commence à ressembler à quelque chose, et j’en suis contente.
Sur la prod, j’ai l’impression qu’on est même un poil en avance sur nos objectifs. On pense caler une représentation supplémentaire, devant public : il faut juste aligner les agendas de tout le monde. Il faudrait aussi que j’avance sur le site du 36 mars : pour l’instant le front dev est pas trop mal, mais le contenu est vide.
Pour mon site personnel, yaellab, je commence à être satisfaite : il ne demande que des petits réajustements. Par exemple, j’ai ajouté une section jeux vidéo dans mes recommandations, mais elle ne s’affiche pas encore comme je voudrais. Sinon, ce joli site ne demande qu’à être nourri de plus en plus de projets, de photos, de textes… dont je suis fière !
Bon. J’ai quand même l’impression de démarrer mal l’année au conservatoire sur un coup de malchance. J’adore le stage d’intégration, j’adore Brecht, et j’adorais ma partition. Vraiment… zut, zut, zut. ZUT. Bon. Se lamenter, c’est souffrir deux fois, comme on dit. Je vais essayer de garder l’esprit vif ce week-end et de ne pas trop dormir, sans trop me dépenser.
Je pense que je vais bien relire mes textes de concours, peut-être réfléchir à qui je veux en réplique, et puis lire d’autres bouquins, voir un ou deux films, et peut-être jouer à un jeu vidéo.
Cet été, j’avais commencé l’étude de Politique économique d’Agnès Bénassy-Quéré, Benoît Cœuré, Pierre Jacquet et Jean Pisani-Ferry. Ce week-end pourrait être l’occasion de m’y remettre.
En film, je n’ai pas encore trop d’idées. En jeux vidéo, je pense continuer avec les jeux Sherlock : c’est le seul médium autour de Sherlock Holmes que je n’ai pas encore exploré.

Satisfaction/100

Travail sous 39 de fièvre

Il est environ 18h. J’ai passé deux jours dans un sommeil fiévreux, vraiment pas de chance. Ma température est redevenue normale il y a une heure. Je m’étonne toujours de dormir autant d’heures d’affilée. Je prends seulement maintenant la mesure de tout le temps qui a filé pendant mon sommeil, et j’espère ne pas être trop dépassée à la reprise demain.
Je suis assez confiante pour le texte, mais la mise en scène du Marchand de fleurs, où je joue Betty, semble corsée. J’ai demandé à un très bon camarade de me faire un topo. Je suis sûre que ça va être chouette.
Demain soir, Anthony et Judikaël passent pour cuisiner et finaliser le budget prévisionnel, et vendredi nous répétons le deuxième tableau avec un nouvel acteur pour le rôle de Louan.
En ce moment, je refais un tour d’apprentissage de la scène des fleurs, qui a été traduite en conservant à peu près le pentamètre iambique complètement bancal de Brecht. Je comprends Margaret Steffin quand elle disait à Brecht que les traducteurs s’arrachaient les cheveux : il n’y a pas souvent les douze pieds !
J’ai sélectionné un mini-short pour la scène de Dockdaisy (l’alcoolique/prostituée), car je sais que les jupes du costumier sont rarement à ma taille.

Satisfaction/100

Rentrée des classes

Pause midi : ce matin, on a lu Arturo Ui en entier, toustes ensemble à la table. Ça me donne envie de monter la pièce en entier. Avant-hier soir, on m’a demandé si notre collaboration avec Judikaël aura, pour la suite, une association. Pour l’instant, on utilise une structure associative de la fac. Ça me donne du grain à moudre : rêver à un nom de compagnie. J’aime bien les noms des compagnies La Vaste Entreprise et Primesautier, que j’aurais aimé avoir trouvés. Ou, pour les groupes de musique, Stupeflip, Daft Punk ou Sexy Sushi : quels super noms !!
L’après-midi, deux groupes mélangeant première et deuxième années se sont séparés. Je suis dans le groupe avec Stéphan Delon. On a fait la distribution des scènes : je me trouve très bien servie. J’ai déjà une idée pour un de mes costumes : je dois jouer une sorte d’ivrogne, peut-être une prostituée qui doit se faire passer pour une veuve en grand deuil. Le travail était intéressant, la pause de midi assez allègre. Bien sûr, je sens bien qu’on n’a pas encore totalement brisé la glace avec les premières années, qui doivent eux-mêmes apprendre à se connaître entre eux. Je suis rentrée vite chez moi. J’ai du texte à apprendre et je suis trop enthousiaste par rapport à ce site pour traîner plus longtemps au conservatoire.
Je n’ai pas l’impression d’avoir inventé beaucoup de choses : c’était surtout un travail d’analyse de texte. Et pourtant, je suis un peu fatiguée. Je vais régler quelques tâches urgentes pour le 36 mars, puis je vais juste coder un peu. Je crois que je me suis trouvé un véritable hobby. Comme le théâtre est devenu mon activité principale, bien que je l’aime de toute mon âme, il n’a plus la même fonction. Désormais, je cherche à accumuler des savoirs et des capacités, et non pas à me vider la tête comme je pouvais le faire en atelier amateur. Mais exactement l’inverse : la remplir.
C’est une tradition au conservatoire de faire du Brecht pour le stage d’intégration : ça m’a permis de ressortir le recueil Extraits de Brecht. Pendant l’écriture d’Arturo Ui, il écrivait beaucoup dans son journal de travail qu’il avait du mal à faire des iambes, et que c’était un sujet de discorde avec Margaret Steffin. Quelques pages plus tard, elle meurt. Je me demande lequel de mes amants va voler tout mon travail. Blague à part, il écrit un très beau poème à sa mort :
Mon général est tombé
Mon soldat est tombé
Mon élève est parti
Mon professeur est parti
Ma nourrice a disparu
Mon nourrisson a disparu.
Nous sommes le soir. Peut-être que ce site n'est qu'une lubie dont je vais me lasser. Mais quel plaisir ! Froncer les sourcils pendant plusieurs minutes devant des lignes de code qui, il y a quelques mois encore, auraient été incompréhensibles, puis, en espérant n’avoir oublié aucune balise, réactualiser la page et réaliser que l'idée précise que j'avais en tête vient de prendre forme. C'est comme s'il n'y avait plus de limites. Je passe des heures à regarder des sites sur Neocities, des blogs, les histoires d'inconnus, des point-and-click faits de dessins aux crayons, des sites psychédéliques, le CV d'un confrère comédien, un débutant en HTML qui abandonne après un an de code car il n'arrive pas à faire en sorte que son site soit visible sur smartphone…
J'ai appris du texte, mais je sais que je vais devoir m'y recoller demain matin. Je meurs d'envie d'une glace. J'écoute d'obscurs mix sur Mixcloud. Je profite de ne pas encore être "dans le rush" de mes impératifs. Cette année s'annonce vraiment bonne. J'ai confiance. Et en même temps, j'ai l'impression que la semaine à venir sera conséquente.
J'ai appris hier soir que nous allons avoir un stage "Emma Dante" ; je suis ravie ! Je suis très contente de l'emploi du temps. J'espère bientôt pouvoir retourner à la Chartreuse, à Villeneuve-lès-Avignons, pour dévaliser leur librairie théâtrale. J'irai sûrement avec mes amis jeunes auteur

Satisfaction/100

Répétition et spectacle de sortie des anciens élèves

Aujourd'hui nous avons fais 2 services de répétitions (2x4 heures) avec l'équipe du 36 Mars, le matin avec juste les personnages principaux, et l'après midi avec l'équipe au complet. Nous préparions surtout le 1er tableau. Nous sommes en avances sur les objectifs de mon planning de répétitions, nous avons mis ce temps à profit en fin de repet pour discuter costumes, scéno et commencer à répéter les chorégraphies.
Nous avons l'aide de Milane pour un regard chorégraphique et des ressources extérieures. Pour le deuxièeme tableau il faudra en amont de la prochaine répétitions travailler encore plus la danse.
Nous avons déjà bien séquencé et balayé le texte du deuxièeme tableau, on aurait pu faire une lecture jouée presque entièrement, mais l'acteur qui joue Dieu n'était pas présent. Ah ce Dieu, il n'est jamais là quand j'ai besoin de lui ! (Blague à part, ce n'est pas sa faute, à l'acteur, nous avons pris de l'avance sur le travail).
Je suis assez satisfaite de l'avancée de la création et de la production. L'humeur est au beau fixe au sein du groupe.
Hier soir, avec Anthony nous avons cuisiné pour toute l'équipe, c'était très convivial. Et aujourd'hui, à midi, au moment de sortir les victuailles, tout le monde était très agréablement surpris. Avec Judikaël on ne veut pas que nos acteurices ait faim. C'est vrai que dans des formations ou des créations intensives, nous avons toutes deux été ammenée à sacrifier des pauses repas pour avancer dans le travail. C'est regrettable.
Elle semblait heureuse du travail aujourd'hui. Je ne me cache pas de la forte amitié et de la légère admiration que je ressens pour elle. Je me sens fière de défendre son écriture, que ce soit en face d'un public ou d'une chargée de diffusion.
Le soir, avec toute l'équipe, après un petit tour au bar, nous avons vue "je vis dans une maison qui n'existe pas" m.e.s par Elise (En "3ème année" au conservatoire). C'était très bien, je m'attendais à plus de psychose et de queerness, mais, j'ai eu le droit des enfants, on ne peut pas TOUT avoir. Le spectacle était suivi de l'intervention d'une association, les Enfantices, qui méritait beaucoup d'attention. Le validisme et le droit des enfants sont de grandes causes oubliés de nos luttes car les personnes concernées peuvent moins lutter.
C'était une très bonne journée de travail.

Satisfaction/100